Retour sur l’événement sur l’usage de la réalité augmentée en maintenance industrielle. Un événement organisé par les pôles CIMES et CARA, en partenariat avec l’école Centrale Lyon ENISE.

L’ENISE, école d’ingénieur affiliée à l’Ecole Centrale de Lyon mène plusieurs travaux de recherche sur le développement de ces technologies de réalités virtuelles et dispose, dans ses locaux, de différents matériels et de salles immersives permettant d’évaluer ce que ces technologies peuvent apporter dans un usage industriel.

C’est tout naturellement que Patrick BAERT, responsable du service X-réalités à l’ENISE, a présenté les différentes familles de technologies,

un certains nombre de matériels associés disponibles sur le marché,

les trois grands principes de reconnaissance des objets

Le potentiel de ces outils de réalité augmentée pour la maintenance industrielle adresse des besoins pouvant couvrir de nombreux champs de l’industrie : formation, assistance aux opérations et au diagnostic, assistance à distance, suivi qualité, gestion du turn-over… Pourtant force est de constater que ces outils sont encore relativement peut utilisés dans les entreprises.

Outre le prix de certains équipements et les difficultés potentielles liées à leur achat (certains équipement nécessitent des abonnements, parfois difficiles à faire financer), l’acceptabilité par les utilisateurs semble rester l’un des principaux freins au développement de la réalité augmentée pour la maintenance industrielle.

Certains s’interrogent également sur leur plus-value en comparaison à l’utilisation d’un simple smartphone. L’application de la technologie de la réalité augmentée aux opérations de maintenance cherche son modèle économique, vente, abonnements, prestations.

Patrick BAERT a également présenté une synthèse du rapport de l’ANSES de juin 2021 qui explicite un certain nombre de freins à l’acceptabilité et au déploiement massif de ces technologies dans les entreprises.

Parmi les freins fréquemment évoqués, nous pouvons mentionner :

Quatre industriels ont également partagé leur expérience sur les projets de développement autour de ces technologies. Il s’agit de :

Si la technologie attire le public dans un cadre événementiel, son acceptabilité dans l’environnement du travail reste assez faible à ce jour.

Pour déployer ce type de technologie, il est impératif que les opérateurs, qui en seront les utilisateurs, s’approprient l’équipement et soient partie prenante de la définition du contenu.Avant d’envisager des systèmes complexes et onéreux, il semble préférable de privilégier des solutions simples et d’avancer pas à pas.

Une autre question ce pose : comment gère-t-on la propriété de la data générée par ces équipements ?

Cette évènement a été aussi l’occasion pour la Communauté XR Industrie du Futur piloté par CIMES de poser les bases du Groupe de Travail Maintenance et Réalité Augmentée, et d’envisager des axes de réflexions

Le programme R&D Booster, ouvert jusqu’au 16/02/2022.

L’accompagnement conseil du programme ambition eco pour l’industrie du futur.