Eliminer les obstacles à l’interopérabilité et renforcer les capacités numériques et automatiques des trains et du réseau ferroviaire pour développer la nouvelle génération de trains autonomes
Les projets doivent également respecter et s’articuler autour de trois axes de travail.
- Axe de travail 1 : Développer un réseau de télécommunications de niveau TRL 7 basé sur 5G SA, IMS/SIP Core, MCX et respecter les normes 3GPP.
- Mettre en oeuvre des versions précommerciales de l’équipement embarqué (TOBA, Telecom On-Board Architecture) et de la passerelle Trackside.
- Les données doivent pouvoir être transmises à 300km/h.
- Axe de travail 2 : Expérimenter les fonctions nécessaires à l’exploitation quotidienne des trains de niveau TRL 7.
- Inclure des fonctions liées à la sécurité.
- Maintenir la qualité de service et les interfaces de télécommunication nécessaires : fonctions opérationnelles vocales, remplir les critères de l’ETCS niveau 2 pour la signalisation et les autorisations de circulation, l’autopilote (ATO), système de contrôle et de gestion des trains (TCMS).
- Assurer l’interopérabilité entre les opérateurs de transports et les constructeurs d’équipements.
- Interopérabilité entre GSM-R et FRMCS.
- MCX doit être compatible avec la communication pendant que les trains circulent.
- Prendre en compte le secteur de la cybersécurité dans le développement des solutions innovantes
- Axe de travail 3 : Valider l’expérience
- Les systèmes doivent être capables de répondre aux indicateurs clés de performance et au FCAPS.
- Fournir des données techniques pour passer du GSM-R au FRMCS.
- Faire un retour d’expérience pour identifier les potentielles lacunes.
- Lancer des projets pilotes.
- La latence doit être comprise entre 1 et 5ms.
- Le débit de données doit aller jusqu’à 20Mbit/s en liaison descendante et jusqu’à 10Mbit/s en liaison montante.
- Chaque candidat doit être une entité légale. Elle doit être établie sur le territoire de l’un des Etats membres de l’Union ou dans l’un de leurs territoires ultra-marins. Sinon, elle doit être établie dans l’un des « Etats associés » au programme Horizon Europe ou un Etat à revenu faible ou moyen.
- Le consortium doit être composé d’au moins trois entités juridiques indépendantes. Ces dernières doivent être établies dans un Etat membre ou dans un pays associé. Le consortium doit posséder au moins une des trois entités établies dans un Etat membre.
- Les consortiums doivent comprendre différents acteurs avec des compétences spécifiques.
- Avoir une expertise provenant des gestionnaires des infrastructures ferroviaires, des opérateurs de transport.
- Avoir une expertise venant des fournisseurs de services ferroviaires et des télécommunications.
- Avoir une expertise universitaire ou provenant de centres de recherche.
- Une expertise sur d’autres secteurs notamment concernant les PME et les start-ups est appréciée mais pas obligatoire.
Les projets devront atteindre le niveau TRL 6 ou 7 à la fin du projet.